Stefan Kunz, membre du SAB de l’IRIM, est décédé.
Une étrange coïncidence a voulu que le jour même de notre évaluation par l’HCERES le 21 janvier 2020, le faire part du décès de Stefan était publié sur le web. Par ses conseils, Stefan a joué un rôle prépondérant dans le développement de l’IRIM. L’IRIM ne l’oubliera jamais.
L’IRIM présente toutes ses condoléances à sa famille et ses proches.
Ci-dessous, un extrait de son questionnaire de Proust qui nous permettra de se souvenir de Stefan, qui certes était un grand expert dans son domaine mais qui était avant tout une personne si agréable à côtoyer à chacune de ses visites chez nous.
Un facteur, une rencontre qui a déterminé votre carrière ?
Ce qui m’a attiré vers la virologie, c’est l’éradication de la variole dans les années 70 : on a pu se défaire d’une des pires maladies de l’histoire.
Dans dix ans, vous vous verriez bien … ?
Donner de nouveaux cours intéressants, avec peut-être de nouveaux formats.
Les 3 missions d’une Faculté de biologie et de médecine ?
Donner la passion pour la médecine, la curiosité pour la recherche et, surtout, de l’espoir dans l’avenir.
En deux mots, pour vous, CHUV/l’Université c’est … ?
Quand on travaille dans un hôpital, on sait pourquoi on se lève le matin.
Entre recherche fondamentale et appliquée, où vous situez-vous ?
La recherche fondamentale donne des idées, inspire, mais il ne faut jamais perdre de vue le but appliqué.
Pour une recherche au service du patient/de la population ou plutôt de la connaissance ?
Pour la population, le patient.
Comment définiriez-vous les défis actuels de la formation, de la transmission du savoir ?
Il faut en même temps motiver et assurer la qualité. Ne pas être trop élitiste, mais garder un niveau solide.
Un outil essentiel pour assurer une relève de qualité ?
Il faut développer des plans de carrière qui permettent de lier vie privée et ambition professionnelle.
Bien communiquer, c’est ?
Rester simple !
Dans votre domaine de compétences, un projet qui vous tient particulièrement à cœur ?
Le contrôle des virus émergents.
Par Nicolas Berlie – Communication FBM